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La Russie frappe encore des civils, l’Ukraine appelle à des actes concrets

Cette nuit encore, la Russie a frappéKharkiv : 7 civils ont été tués, dont un bébé de 18 mois.Plus de 20 blessés, parmi eux plusieurs enfants.Kharkiv : la ville a été visée à deux reprises pendant la nuit, d’abord par un missile balistique, puis par un drone kamikaze. Ce dernier s’est écrasé sur un immeuble résidentiel dans le quartier Industrialnyi, provoquant des incendies du 2ᵉ au 4ᵉ étage dans une cage d’escalier, et détruisant entièrement le dernier étage d’un autre.Zaporizhzhia : 3 morts et 20 blessés dans une nouvelle salve de missiles.Odessa : frappe ciblée contre une infrastructure énergétique appartenant à une entreprise azérie, preuve que Moscou s’en prend aussi aux alliances de l’Ukraine et à sa souveraineté énergétique.Alors qu’aujourd’hui à Washingt...

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Une bonne nouvelle pour l’Ukraine, mais il faut aller beaucoup plus loin

L’Union européenne vient de transférer 1,6 milliard € d’intérêts générés par les avoirs gelés de la Banque centrale russe, sa troisième tranche après juillet 2024 et avril 2025.C’est un signal fort : l’agresseur doit payer.Aujourd’hui, 95 % de cette somme va au Mécanisme de coopération pour les prêts à l’Ukraine (ULCM) et 5 % à la Facilité européenne pour la paix (FEP).Le 12 mars 2025, l’Assemblée nationale française a adopté une résolution rappelant la nécessité de procéder à la saisie du capital, plus de 210 milliards € d’avoirs publics russes gelés dans les banques européennes, et de les affecter au soutien militaire, économique et à la reconstruction de l’Ukraine.Pour l’instant, seul le rendement (les intérêts) de ces avoirs est mobilisé, le capital reste...

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La machine de guerre russe s’essouffle

Depuis trois ans, le Kremlin finance son invasion de l’Ukraine en vidant ses caisses et en s’appuyant sur ses revenus du pétrole, du gaz et du charbon. Mais cette stratégie atteint ses limites : les sanctions occidentales plafonnent le prix du brut russe à 47,60 $/baril, forçant Moscou à écouler sa production à prix cassés vers la Chine, l’Inde et la Turquie.Résultat : en 2025, les recettes pétrolières et gazières, qui représentent un tiers du budget fédéral, ont chuté de 18,5 % en sept mois. Le déficit budgétaire a bondi à 56 milliards € fin juillet, soit +30 % par rapport à l’objectif annuel fixé.Un ralentissement brutal La croissance prévue n’est plus que de 0,9 % (contre 4 % en 2023-2024) et les fonds de réserve sont presque épuisés. La production industrielle rec...

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