Alors que le Comité International Olympique (CIO) a pour le moment autorisé les sportifs russes à participer aux JO de Paris 2024 sous une « bannière neutre », malgré les exactions de la Russie en Ukraine, les ukrainiens, eux, s’ils pourront évidemment participer, ont le désavantage de s’entraîner dans des conditions intenables.
Plus de 500 : c’est le nombre d’infrastructures sportives en Ukraine qui ont été délibérément ciblées et détruites lors de bombardements russes. C’est le cas par exemple du complexe sportif de Dnipro, de l’école de voile d’Odessa, du stade Torpedo à Zaporijjia, de la patinoire « Altaïr » à Druzhkivka et du stade du Lokomotiv Kyiv.
Ces attaques ont non seulement causé des dommages matériels, mais ont également menacé la vie des civils, y compris des enfants.
Les Ukrainiens vivent dans la peur constante des bombardements russes et ne peuvent s’entraîner sereinement pour les JO. Il est donc injuste de permettre aux athlètes russes de participer aux Jeux dans de bonnes conditions alors que leur pays commet des atrocités envers l’Ukraine.
Nous appelons à exclure les athlètes russes et biélorusses des Jeux de Paris 2024 pour éviter de transformer l’événement en une célébration des violences perpétrées par la Russie #BloodGames2024