En mars 2022, l’Union européenne a interdit RT, Sputnik et d’autres médias contrôlés par le Kremlin, les accusant, à juste titre, de diffuser de la désinformation pour justifier et soutenir la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine.
Et pourtant… Trois ans plus tard, selon un rapport de l’ISD (Institute for Strategic Dialogue), ces médias interdits sont toujours largement accessibles dans l’UE. Ils contournent les sanctions grâce à des sites miroirs et des adresses alternatives… et l’inaction des institutions européennes leur laisse le champ libre.
Les faits :
• 26 entités sanctionnées → 58 domaines différents encore actifs.
• Certains pays, comme la Slovaquie et la Pologne, laissent passer la quasi-totalité des sites.
• Même dans les pays plus vigilants, le blocage reste incomplet.
• Des comptes sur X continuent à relayer massivement leurs liens vers les publics francophones et germanophones.
Alors que l’Ukraine continue de subir les bombardements quotidiens de la Russie contre les infrastructures civiles, et que des civils sont tués chaque jour, la machine de propagande russe continue d’infiltrer nos sociétés.
Chaque jour, ces médias participent à la guerre hybride de Moscou contre nos démocraties, sapant la vérité, la solidarité et la sécurité collective.
Nous réclamons :
• Une liste européenne unique, exhaustive et mise à jour en continu de tous les domaines et sous-domaines sanctionnés.
• Une obligation claire et contrôlée pour les fournisseurs d’accès de bloquer ces contenus.
• Des sanctions contre les opérateurs qui laissent circuler la propagande de guerre du Kremlin.
Laisser RT et Sputnik diffuser leurs mensonges, c’est permettre à Poutine de frapper une nouvelle fois, Marioupol, Boutcha, Izium, cette fois non pas avec des bombes, mais en infiltrant nos esprits.
Pas de demi-mesure contre la propagande de guerre. Bloquons-la. Défendons l’Ukraine. Défendons la vérité. Défendons nos démocraties.