19 mars, 2025
Depuis le début de l'invasion russe à grande échelle de l'Ukraine, la Russie mène une guerre qui dépasse le champ militaire : elle s'attaque directement à l’identité et à la mémoire du peuple ukrainien. En bombardant systématiquement des infrastructures civiles et culturelles, elle viole le droit international humanitaire et commet des crimes de guerre dont les responsables devront répondre devant la justice.
Détruire un musée, une bibliothèque ou un théâtre, c’est tenter d’effacer l’histoire et la culture d’un pays. L’agression russe ne se limite pas aux infrastructures stratégiques ou militaire, elle vise aussi des lieux incarnant la richesse intellectuelle et artistique de l’Ukraine.Le Théâtre de Marioupol, bombardé le 16 mars 2022 par l'armée russe. ALEXANDER NEMENOV / AFP
Sel...
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19 mars, 2025
Depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, des millions de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer, tandis que d’autres se sont retrouvées piégées sous occupation russe.
La destruction, la peur et la répression rythment le quotidien des habitants. Vivre sous occupation signifie non seulement la privation de libertés fondamentales, mais aussi l’effacement progressif de l’identité ukrainienne.
Dans les territoires sous contrôle russe — Kherson, Donetsk, Louhansk ou encore Zaporijjia — chaque habitant est sous surveillance constante. Des patrouilles sillonnent les rues, vérifient les identités et traquent ceux qui refusent d’accepter la présence russe. La répression est systématique : arrestations arbitraires, disparitions, tortures. Certains sont tués, d’autre...
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18 mars, 2025
En 2014, le président ukrainien pro-russe, Viktor Ianoukovytch, est destitué sous la pression d’un soulèvement populaire. Craignant de perdre son influence sur l’Ukraine, Moscou envoie ses troupes en Crimée. Un gouvernement fantoche est mis en place avec à sa tête Sergueï Axionov, leader d’un microparti prorusse, qui demande le rattachement immédiat à la Russie.
Quelques jours plus tard, sous occupation militaire et dans un climat de terreur, un simulacre de référendum est organisé, sans observateurs internationaux. Les résultats annoncés, largement manipulés, donnent 96,8 % des voix en faveur de l’annexion par la Russie. Une mise en scène politique immédiatement dénoncée par l’ONU, l’Union européenne et les États-Unis, qui ne reconnaîtront jamais ce scrutin et imposeront des sanctions...
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