


En clair : alors que la Russie mène une guerre hybride contre nos démocraties : désinformation, cyberattaques, déstabilisation politique, nos propres entreprises continuent d’alimenter le budget de guerre du Kremlin.

• Leroy Merlin → 6,8 Mds $ de chiffre d’affaires en Russie en 2024 → 128 M$ d’impôt sur les bénéfices (5ᵉ plus gros contribuable étranger).
• Auchan → 4,5 Mds $ de chiffre d’affaires (CA 2024, rapport KSE).
• L’Oréal → 42 M$ d’impôt sur les bénéfices en 2024 (rapport KSE).


Et ils sapent directement les efforts du G7 et de l’UE, qui apportent des milliards d’aide à l’Ukraine.
Si ces entreprises restent, c’est parce qu’elles choisissent l’argent et les profits plutôt que les valeurs humaines et la démocratie.
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Beaucoup avaient juré de quitter la Russie dès 2022.
Trois ans plus tard, elles sont encore là :
• Leroy Merlin (groupe Mulliez)
• Mars 2022 → annonce la « suspension de nouveaux investissements » en Russie.
• Mars 2023 → annonce vouloir céder ses magasins au management local.
• Août 2025 → toujours présent, avec près de 7 Mds $ de CA et 128 M$ d’impôts payés en 2024.
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Résultat : aucun retrait effectif, malgré des promesses répétées.

• Mondelez : avait promis de rendre ses activités russes « autonomes » fin 2023 ; l’engagement a disparu de son site, l’entreprise reste active.
• PepsiCo : avait annoncé en 2022 réduire ses activités ; en 2024, elle a inauguré une nouvelle usine en Russie.
• Mars : avait promis d’arrêter publicité et investissements ; en 2024, elle a signé un bail pour un entrepôt géant près de Moscou.
• Coca-Cola HBC : avait promis un retrait ; continue en réalité de vendre sous la marque « Dobry Cola », copie conforme de Coca-Cola.
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• Moralement : rester en Russie, c’est financer un État criminel.
• Politiquement : ces impôts contredisent directement les efforts du G7 et de l’UE pour soutenir l’Ukraine.
• Économiquement : rester expose à des risques majeurs (contrôle accru de l’État russe, expropriation, pressions fiscales).