
Dans la nuit du 28 au 29 juillet 2025, un bombardement russe délibéré a visé la colonie pénitentiaire de Bilenkivska, dans l’oblast de Zaporijia. Le bilan est lourd : 17 détenus ukrainiens tués, 42 blessés, la cantine complètement détruite, des dégâts considérables sur les bâtiments administratifs et la zone de quarantaine. Au moment de la frappe, 274 civils étaient détenus dans l’établissement.
Cette attaque survient trois ans jour pour jour après le bombardement meurtrier de la prison d’Olenivka, dans la région occupée de Donetsk, qui avait déjà coûté la vie à de nombreux prisonniers de guerre ukrainiens.
Comme à Olenivka, la frappe de Bilenkivska n’est pas une erreur : c’est un bombardement russe délibéré, ciblant un lieu de détention connu, où la présence de civils était parfaitement identifiée.

Toujours au cours de cette même nuit, la Russie a lancé une frappe de missile sur la ville de Kamianske, touchant le territoire d’un hôpital municipal. Trois personnes ont été tuées, dont une jeune femme enceinte. Elle s’appelait Diana. Elle avait 23 ans.
Mardi matin, dans la région de Kharkiv, cinq civils ont été tués et trois autres blessés à la suite d’un bombardement sur le village de Novoplatonivka, dans la communauté territoriale de Borivska Andriïvka, district d’Izioum. Selon la police ukrainienne, l’attaque, probablement menée à l’aide d’un système de tir multiple, a également provoqué l’incendie d’un magasin.
Dans la région de Dnipropetrovsk, quatre autres civils ont été tués lors d’attaques nocturnes. En seulement 24 heures, l’Ukraine déplore au moins 27 morts et 85 blessés, dans 73 localités ciblées.



